Le nautisme, serait-il encore moins accessible qu’il ne l’était auparavant?

La demande de Jonnyboy88 ‘’Cuddy vs cruiser’’ dans le sujet ‘’bateau (in-board) cette semaine m’a mené à cette réflexion.

On s’entend, le bateau a toujours été un sport de riche. Et pourtant je n'ai jamais été riche, mes amis non plus, et nous avons toujours eu un bateau.

Et pourtant, même si le fossé entre les riches et la classe moyenne devient plus grand chaque année, il me semble que la classe moyenne est plus riche qu’elle ne l’était il y a 40 ans.

Néanmoins, il me semble qu’il était plus facile dans les années ’80 et ’90 d’avoir un bateau pour quelqu’un dans la classe moyenne que ce ne l'est aujourd’hui.

Bien sûr, le budget consacré à l’essence est aujourd’hui plus élevé qu’il ne l’était à l’époque. L’accès aux rampes de mises à l’eau aujourd’hui payante, ne coûtait rien il y a quelques années à peine.

Mais c’est surtout au niveau de l’offre des fabricants que je note un problème.

Les fabricants ne semblent plus construire de petits bateaux, ou les bateaux sont si bien équipés qu’ils ne sont plus abordables à la classe moyenne.

Dans les années ’80 et ’90 un bateau de type cuddy mesurait entre 17’ et 23’, un couple pouvait passer une ou plusieurs nuits à bord. En 2018, 95% des bateaux de moins de 27’ sont ‘’open’’, seul Campion construit un cuddy de 21’7’’, tous les autres cuddy mesurent 26’ ou plus.

configuration ‘’aft cabin’’ adapté à une petite famille, était offerte à l’époque sur des bateaux de 22’ ou plus. En 2018, on n’en trouve aucun mesurant moins de 26’.

L’amateur de pêche, il y a 30 ou 40 ans, pouvait acheter pour un prix raisonnable une chaloupe, qu’elle soit en fibre de verre ou en aluminium, elle était munie de bancs et de feux de navigation, on y ajoutait un petit moteur, embarquait l’attirail de pêche et le tour était joué. De nos jours, le bateau de pêche est super équipé et super cher aussi! Il en va de même pour les pontons, ils sont plus gros, mieux équipés avec une plus belle finition et tout… mais ça demeure des bateaux conçus pour profiter du soleil l’après-midi et revenir à quai le soir venu. Pour pratiquer le ski nautique, n’importe quel petit bateau faisait l’affaire, de nos jours les bateaux dédiés aux sports nautiques hyper sophistiqués coutent une fortune.

Si tous ces bateaux coutent plus d’une année de salaire du revenu moyen d’un ménage au Québec, à qui s’adressent-ils?

Les fabricants de bateaux ne visent-ils plus que les riches?

Bonne reflexion! Plein de bonnes questions! Mais les vraies bonnes reponses sont plus difficiles a trouver! Mais en effet moins il se vend de bateaux dans le neuf, moins on aura de choix pour les acheter usagés! Malgre que les bateaux sont de plus en plus chers, plusieurs ont quand meme fait faillite dans les dernieres annees. Donc leur prix de vente compare au coutant doit pas etre si exagere que ca pour eux. Pour l acheteur oui. C est la qui est difficile de trouver le sweet spot pour tous! Mais en effet, je crois que c est plus difficile qu avant de se promener sur l eau, du moins financierement... profitons en pendant qu on le peut!

Selon moi

J'apprendrai rien a personne bien sur mais en repensant ou plutôt avec un recul quand je penses a la question et je retournes dans mon passé des 10 dernières années j'étais aller dans une marina voir des bateaux neuf et un des vendeurs poussait très fort pour vendre et je lui avait dis ( oublie ca avec le prix d'un neuf je vais gardé mon vieux bateau ) et le vendeur m'avais répondue " depuis quelques années les mondes obtienne un prêt Hypothécaire pareille comme une maison pour un bateau neuf alors les paiements meme quand tu donnes presque pas de cash sa fait des p'tits paiement " pour une embarcation dans le 20' jusqu'à 26'.....et une autre fois j'étais a ma dernière ride de la saison fin septembre et a la sortie de l'eau 2 couples sont arrivée en arrière de moi en bateau de wake et juste bonnement j'avais dis ( c'est une des dernières promenade sur l'eau pour cette année ) et les gens m'avait dis " peut-être pour toi mais nous au paiement qui nous coutes au mois ont va en faire jusqu'à tant qui neige "

Alors es-ce des gens riche qui achète des embarcations neuves ou la classe moyenne s'endette de plus en plus....... et pour revenir a ceux qui achète sur un prêt Hypothécaire pour avoir parlé avec quelques marins ont me disais " quand je vais etre tanné je le vend et l'acheteur continuera les paiements....


Jacques

Je ne suis pas d'accord avec vous, J'ai toujours voulu faire du bateau et quand j'ai acheté mon premier a 22 ans, 1990 exactement. Le marché de l'occasion étais dépourvue de bateau et les quelques bateaux qui étais à vendre étais dispendieux. Dans les années 2000, le nombre de bateau usagé a augmenté et le prix des embarcations d'occasions ont diminuer. Je ne pouvais pas acheté une unité de 30 pieds dans les années 2000 alors qu' aujourd'hui je me promène avec mon Thundercraft. Je n'ai jamais voulu mettre une fortune dans l'achat de quelque choses qui sert seulement quelques mois et mon budget n'a pas augmenté énormément avec les année., Pourtant je n'ai pas arrêté de grossir de bateau avec le temps.

Parlons de l'essence, quand j'ai commencé à conduire en 1984, je payais l'essence entre 0.55$ et 0.60$ le litre alors que le salaire minimum étais à 4$ de l'heure. Il sera à 12$ de l'heure le 1er mai prochain alors que je paie l'essence entre 1.20$ et 1.30$ le litre. Si je fais une règle de 3, je devrais payé entre 1.65$ et 1.80$ le litre. L'essence représente une moins grande part du budget qu'il y a 35 ans.

J'en viens à la conclusion qu'il est moins dispendieux de naviguer aujourd'hui qu'il y a 20 ans.

Mais honnêtement, quand il vient le temps de payer ça coûte toujours trop cher

j'aime ton analyse qui dit que ca coute moins cher qu'avant! me semble que ca sonne bien dans mes oreilles!

Je crois que le gros du problème pour c'est l'argent qui reste après les taxes et impôts...

bebitte3o a écrit:Je crois que le gros du problème pour c'est l'argent qui reste après les taxes et impôts...

Oui définitivement c'est ça le problème au Québec.