au revoir baja?

article écrit par Sylvain Raymond


On le sait, le créneau des bateaux de haute performance a durement été frappé par la crise économique, surtout chez nos voisins du Sud qui, dans la majeure partie des cas, finançaient leur embarcation à même leur hypothèque. On connait la suite. D’ailleurs, le Salon de Miami qui normalement s’avère le lieu de prédilection pour les amateurs du genre a vu le nombre d’embarcations sport présentes diminuer drastiquement au cours des dernières années. Dans le cas du salon de 2012, plusieurs marques de renom étaient absentes. Chez nous, la crise a aussi frappé, mais c’est surtout le prix élevé de l’essence qui aura touché le plus durement les embarcations à vocation plus sportive.

Baja Marine, une icône au Québec
Au Québec, la marque Baja s’est implantée dans les années 80 et a connu un essor assez impressionnant dans les années 90, moussée notamment par la célèbre émission de Jean-Marc Parent, l’heure JMP. Baja profitait également de la présence d’un concessionnaire permettant aux amateurs de se procurer un modèle neuf, ce qui n’était pas le cas des autres marques. Il s’est vendu depuis ce temps plus de Baja que toutes les autres marques d’embarcations sport réunies, élément qui explique d‘ailleurs pourquoi on retrouve toujours plusieurs modèles d’occasion en vente.

Pour les non-initiés, le segment des embarcations de haute performance peut être scindé en deux. D’une part, il y a les embarcations produites par des constructeurs à plus grand volume − tel que Baja, Fountain, Donzi, Formula et quelques autres −, alors que de l’autre côté du spectre, des modèles de production plus limitée proviennent de constructeurs de type custom builder. Parmi eux, les modèles de Cigarette, MTI, Outerlimits, Nor-Tech et quelques autres qui proposent des embarcations plus imposantes, beaucoup plus radicales, mais aussi plus dispendieuses. Baja profitait quant à lui d’une large diffusion, appartenant à l’époque au groupe Brunswick, lequel détient toujours une panoplie de marques incluant Sea Ray et Bayliner.

Des modèles bien adaptés à notre marché
Certes, les modèles du constructeur Baja n’étaient pas les plus performants ou les plus réputés dans le segment, mais sa sélection de bateaux convenait très bien à notre marché. Le constructeur a toujours proposé plusieurs modèles d’entrée de gamme sous les 30 pieds, ce qui a permis de démocratiser ce type d’embarcation et d’attirer plusieurs nouveaux amateurs qui plus tard se sont tournés vers quelque chose de plus gros et plus performant.

La configuration des modèles de chez Baja est aussi un facteur important. Contrairement à ses concurrents, Baja ne misait pas que sur la performance, mais aussi sur l’espace à bord, la convivialité et le design, tous des éléments qui engendraient certains compromis au chapitre des performances, mais qui en faisaient des embarcations beaucoup plus pratiques. Rares sont les modèles qui offraient autant d’espace dans la cabine qu’un Baja. Pour ces raisons, plusieurs acheteurs sont restés fidèles au constructeur car ils y trouvaient simplement leur compte.

Le début de la fin
En 2008, alors que la crise économique commençait, le groupe Brunswick s’est départi de Baja en cédant la marque au constructeur Fountain, dans des circonstances toujours nébuleuses. Peu importe, Fountain prétendait à l’époque vouloir faire évoluer et rehausser les performances des modèles en y ajoutant l’expertise du célèbre constructeur. On prévoyait mettre l’accent, dans le cas de Baja, sur des embarcations de plus petite taille tandis que celles qui étaient plus imposantes resteraient la force de Fountain.

Un an plus tard, après le départ du célèbre fondateur de l’entreprise, Reggie Fountain, l’entreprise se mettait sous la loi de la protection des faillites, le fameux Chapiter 11 et les actifs étaient achetés par American Marine Holdings, propriétaire des marques Donzi et Pro-Line. Une fois de plus, on promettait de relancer Baja et offrir pour 2012 quatre modèles sous les 30 pieds, incluant deux à pont ouvert. Voilà qui redonnait espoir aux amateurs, mais ce fut de courte durée puisque quelque temps après, on apprenait que le nouveau holding se plaçait à son tour sous la loi des faillites avec à la solde plusieurs batailles juridiques.

Dans cette situation, il est difficile d’être optimiste pour les amateurs de la marque, mais chose certaine, Baja ne sera jamais plus celui qu’on a connu. D'ailleurs, il est rare de trouver un modèle récent. Est-ce la fin d’une époque pour Baja, Fountain et Donzi? C'est fort probable.

hé ben moe qui venais de décider de fonder ma compagnie
je pense que je vais attendre un peut que les gaz soit a la baisse
c est comme pour thundercraft,s en 1990 il est devenue Thunder/Cadorette
et c est la même rengaine que pour altra marine pigeon et peterborok devenue princecraft
dans les années 1960 altra fabriquais des bateau d aluminium il était loger même adresse que pigeon altramarine a fermer princecraft as commencer la fabrication de bateau de fibre
pigeon as fermer et peterborok as débuter et pricecrafts as changer de vocation de fibre pour le bateau d aluminium
toute un jeu de mots la protection des faillite
il mettre l cash dans les poches de leurs femmes et rachetée les équipements pour la production d un nouveau nom qui pourris, craque et jaunie plus vite que le temps

cette nuit je me suis rappeler un produit , que le premier mécano, un français de France de marina Saint Matias , ma dit contre le fibre sur bois et contre la pourriture
cela dit : C'est juste mon idée personnel

Si la cie Baja venait qu'à disparaître le monde nautique serait en deuil pour moi .

J'ai eu durant 8 ans un des premiers modèles sports de Baja que voici;


By denisava at 2012-04-19

Il m'a procuré d'immenses plaisirs, équipé d'un Merc 350pc / 260hp, il faisait 60mph, au début des années '80, pas beaucoup de bateaux allaient à cette vitesse. Et le plaisir de sauter les vagues avec ce bateau était incroyable. C'est sûr, l'âge d'or des bateaux sports est derrière nous, ce n'est pas demain qu'un moteur électrique permettra à un bateau de faire de la vitesse. Enfin, espérons que la cie saura traverser la crise du pétrole. Fait à noter, quand j'ai remplacé ce bateau en 1989 pour un 26' puis que j'ai remplacé le 26' pour un 31' en 2007, à chaque fois je me suis questionné, et si le gaz devient innabordable... vais-je me retrouver avec un éléphant blanc sur les bras? Personne ne voudras racheter mon bateau si ça coûte trop cher d'essence... mais la passion fut toujours plus forte que la raison, et en attendant j'en profite depuis ce temps-là. Imaginez les belles années de plaisir sur l'eau que j'aurais manqué si j'avais écouté ma raison!

A mon avis c'est pas vraiment adapté pour nous...

Parcontre habité pres de l'ocean, en Floride par exemple c'est clair que j'aurais un Donzi ou etre riche un MTI...

Mais sérieusement, du moins les endroits que je fréquente ne sont vraiment pas adapté pour exploiter ce type d'embarcation.

-Mike- a écrit:A mon avis c'est pas vraiment adapté pour nous...

Parcontre habité pres de l'ocean, en Floride par exemple c'est clair que j'aurais un Donzi ou etre riche un MTI...

Mais sérieusement, du moins les endroits que je fréquente ne sont vraiment pas adapté pour exploiter ce type d'embarcation.

effectivement les donzi et sunsation ect ne sont vraiment pas fait pour nous au Quebec par contre baja offre des bon produit plus petit et abordable parfait pour notre situation! et comme mégaleauman a si bien dit le monde du nautisme aurais a vivre un grand deuil si cette marque viendrais a disparaître!